Et si on choisissait d'être plus curieux envers la différence?
En cette journée nationale de la vérité et de la réconciliation, je ne peux m'empêcher de noter, avec une certaine tristesse, à quel point l'histoire a tendance à se répéter… Et je n'essaie pas ici de diminuer l'importance de cette journée et des victimes qui y sont soulignées, bien au contraire. J'essaie plutôt de voir comment nous pouvons apprendre du passé afin de réduire les chances que de tels événements se reproduisent, à nouveau. La première chose qui me vient en tête est : comment réagissons-nous face à l'inconnu, à la différence, à la peur? Nos réponses varieront selon notre vécu, nos expériences de vie et la situation bien sûr. On nous parle souvent de nos trois mécanismes de survie face à un élément stressant ou menaçant : nous battre, nous enfuir ou rester immobiles. Vous reconnaissez-vous dans l'un de ces mécanismes?
Loin de vouloir rentrer dans l'analyse approfondie de la peur et de nos différents mécanismes de défense, j'essaie plutôt de voir comment approcher différemment la différence et la peur (quand notre vie n'est pas en danger de façon imminente bien entendu). Par exemple, quand nous nous retrouvons devant une situation où nous nous sentons confronté(e)s, que ça soit au travail ou à la maison, entre ami(e)s ou en famille, qu'arriverait-il si nous tentions d'accueillir la différence plutôt que l'affronter? Si nous démontrions une certaine curiosité à en connaître plus sur l'opinion ou la perception de l'autre? Peut-être que ça pourrait enrichir notre propre vision des choses? Ou peut-être que ça ne ferait que renforcer notre propre position dans une situation donnée. Peu importe la résultante, le simple fait d’écouter l'autre et de démontrer un certain intérêt envers l'autre et sa perception des choses permet souvent de désamorcer nos propres mécanismes de défense et de prendre des décisions de manière plus consciente plutôt que réactive. Nous avons tous notre propre bagage d'expériences et de vécu, qui fait en sorte que dans une même situation donnée, nous pourrions tous réagir de façon bien différente. Je suis toujours fascinée par la perception que mes sœurs peuvent avoir d'une histoire de jeunesse, perception qui est souvent bien différente de la mienne. Leur perception est-elle erronée? La mienne est-elle l'unique et bonne perception des événements? Bien sûr que non! Nous avons toutes les trois la "bonne" perception des événements en fonction de notre expérience à ce moment-là. D'en parler ouvertement nous permet justement de mieux comprendre l'autre.
C'est justement un des bénéfices du coaching : nous aider à élargir notre horizon de perception d'un événement ou d'une situation donnée. Souvent, nous ne réalisons pas que notre perception actuelle peut nous empêcher de voir plus loin, de trouver de nouvelles avenues ou des nouvelles solutions. J’aime bien l’image d’un nuage noir au-dessus de notre tête qui nous empêche de voir la lumière du soleil. Je vous invite chaudement à l'essayer! C'est libérateur! Et c'est gratuit pour la première séance d'introduction!